Les actions mondiales pour le climat

Le mouvement suédois « Fridays for Future », initié par la jeune Greta Thunberg, ne cesse de faire des émules. Même si la crise sanitaire a mis un frein net à ces manifestations, elles reprennent petit à petit.

Le 18 mars plusieurs actions étaient prévues dans une cinquantaine de pays à travers le monde à l’initiative du même mouvement suédois.

Plusieurs villes de France en faisaient partie, même si le nombre de participants effectifs a été assez réduit dans les faits.

La France a pour ambition de rester le premier émetteur souverain “vert” en faveur notamment de la transition énergétique. Il s’agit de l’emprunt “vert” que la France avait initié il y a 4 ans.

Elle vient d’ailleurs d’émettre un nouvel emprunt de 7 milliards d’euros d’obligations qui ont pour objectif de financer des projets écologiques et notamment de la transition énergétique. Basée sur le succès précédent, la demande des investisseurs a été toute aussi importante. Son échéance a été établie au 25 juin 2044 et les offres des investisseurs ont dépassé 34,5 milliards d’euros, selon le Crédit Agricole-CIB, un des pilotes de cette opération financière d’ampleur.

Dans le classement de cette “dette verte”, la France a été la première sur ce marché, et le montant de cette dette “plus propre” s’élève aujourd’hui à environ 36 milliards d’euros. Elle est suivie par l’Allemagne avec une “dette verte” d’un montant de 11,5 milliards d’euros et les Pays-Bas en troisième position.

Une grande partie des pays au niveau mondial sont affectés par la pollution aux microparticules dépassant les seuils admis.

Même les confinements successifs dus à la pandémie du Covid n’ont pas réussi à renverser la tendance, même si la planète a semblé mieux respirer en 2020, mais c’est juste une impression. L’air reste quand même trop pollué, et trois quarts des pays à travers le monde ont connu l’année dernière une pollution excessive due aux microparticules.

Rappelons que cette pollution spécifique est responsable de beaucoup de décès prématurés, sans même parler des affections respiratoires qui explosent partout.

Les causes de ce type de pollution de l’air sont non seulement l’industrie, mais aussi la combustion d’énergies fossiles, l’agriculture, les tempêtes de sable ou encore les feux de forêt. L’OMS considère que sur les 7 millions de morts prématurées au niveau mondial, la pollution de l’air et notamment ces microparticules constituent la cause principale de ces décès.

Un chiffre qui fait froid dans le dos et qui devrait motiver chacun d’entre nous à se mobiliser davantage pour essayer de protéger notre planète ou au moins ne pas contribuer à l’émission de microparticules. Cela part du simple geste consistant à ne pas prendre la voiture pour aller faire les courses, jusqu’à ne pas allumer un feu dans la nature ou encore jeter sa cigarette par la fenêtre de son véhicule, source évitable de nombreux feux de forêts à travers le monde.